PREMIÈRE ÉCOLE DES SOURDS-MUETS

Ouverte en 1760 par l'abbé de l’Épée, rue des Moulins, à Paris, démolie en 1876. Lithogravure reconstituée en 1910 d'après différents documents anciens par Joseph Cochefer (1849-1923), architecte-décorateur, ancien élève de l'Institution Nationale des Sourds-Muets de Paris.

 

Samuel HEINECKE 1725-1790

(Lithogravure)

Samuel Heinicke, avocat allemand et professeur d'oralisme, né le 10 Avril, 1727 à Nautschütz Zschorgula, comté Weissenfels (Saxe), mort le 29 Avril 1790 à Leipzig, fils de Anspänners et échevins (magistrat communal équivalent à l'actuel titre de conseiller municipal) de Samuel H. (1697-1752) et Maria Rosina, née Thieme (morte en 1770), il  a été connu en tant que professeur et «inventeur» de la méthode allemande de l'éducation des sourds. source (https://de.wikipedia.org/wiki/Samuel_Heinicke)

 

 Laurent CLERC 1785-1869

Portrait en lithogravure, Laurent Clerc, né Louis Laurent Marie Clerc le 26 décembre en 1785 a Balmes-les-Grottes dans l'Isère et mort le 18 juillet 1869 à Hartford au Connecticut aux États-Unis, est le pionnier de l'éducation des sourds américains.

Il possède une aura très importante pour les membres de la communauté sourde, tant français qu'américains Avec Thomas Hopkins Gallaudet, il a cofondé la première école pour sourds en Amérique du Nord, pour l'éducation et l'instruction des sourds et muets le 15 avril 1818 dans une salle louée à l'hôtel Bennet à Hartford, dans le Connecticut, L'école a été plus tard rebaptisée l'école américaine pour sourds et a déménagé plusieurs fois avant de s'installer en 1821, dans de nouveaux bâtiments construits à West-Hartford. Cette école est la plus ancienne pour les enfants sourds aux États-Unis.

Né dans un petit village au nord-est de Lyon, d’un père notaire receveur des impôts et maire et d’une mère issue de la bourgeoisie locale, Laurent Clerc tombe à l’âge d’un an dans la cheminée et se fait une cicatrice sur la joue. C'est cet accident qui serait, paraît-il, la cause de sa surdité et la perte d’odorat. Cette marque deviendra son nom-signé, surnom dans la communauté sourde, la forme de la main en « U » (avec le pouce étendu) qui vient glisser le long de la joue.
En 1798, à l'âge de douze ans, il rejoint l'Institution Nationale des Sourds-Muets à Paris. Il y fera carrière en devenant répétiteur à vingt ans, puis professeur et se lie d’amitié avec Jean Massieu (1772-1846) et le tout jeune Ferdinand Berthier. À trente ans, alors qu’il fait une démonstration des méthodes d’enseignements des jeunes sourds avec l'abbé Sicard à Londres, il fait la rencontre de Thomas Hopkins Gallaudet, pasteur américain venu des Etats-Unis pour découvrir un moyen de donner des instructions aux sourds. Le 22 aout 1816, Laurent et Sicard accompagne Thomas Hopkins Gallaudet en France. Il accepte peu de temps après la demande de ce dernier de le suivre aux Etats-Unis pour trois ans où ils fonderont la première école pour sourds, impulsant ainsi l’élan qui permettra à l'un des fils de Thomas Gallaudet, Edward Miner Gallaudet de créer l 'université du même nom, seule université pour sourds, qu'il aura l’honneur de voir inaugurée quelques années avant sa mort le 18 juillet 1869. Source (Wikipédia)

Un tableau fait en 1899 par Auguste COLAS (1845-1915), sourd-muet, ancien élève et professeur de l'Institution Nationale des Sourds-Muets de Paris.

Un dortoir de l'Institution Nationale des Sourds-Muets de Paris du 19eme siècle. Remarquez au plafond de la photo, l'éclairage qui se fait par gaz.

Le gaz d'éclairage succède à l’huile et bougies aux alentour de 1800 et sera progressivement remplacé par l'électricité à partir de 1880. (source de Wikipédia)

Un atelier d'imprimerie où de typographie de l'Institution Nationale des Sourds-Muets de Paris du début 20eme siècle. Sur cette photo, les élèves sourds-muets avec deux professeurs. Cet atelier, je crois, se trouvait au rez-de-chaussé du bâtiment des bureaux administratifs actuels.

Lithogravure "Atelier de Lithographie" de 1840

De l'Institution Royale des Sourds-Muets de Paris, nom du graveur inconnu, peut-être par des élèves de l'institut.