jeudi 11 juin 2015

Martin ETCHEVERRY 1814-1895


Né le 25 février 1814, dans le département des Basses-Pyrénées, décède,  le 2 mai 1895 dans sa 82eme année, en son domicile, 93 Grand-Rue, à Boulogne-sur-Seine. Son enterrement a eu lieu le 5 mai au cimetière Montmartre. Une délégation des professeurs de l’institution nationale, ayant à sa tête, M. Dubranle, censeur des études, assistait à ses obsèques.

 
M. Martin Echeverry, directeur honoraire de l'Institution Nationale des Sourds-Muets 
de Paris, officier de la Légion d'honneur.



Martin Echeverry occupa successivement les fonctions de surnuméraire, d'expéditionnaire, de rédacteur, de commis principal, et enfin, de sous-chef de bureau au Ministère de l'intérieur. Au mois d'avril 1867, il fut nommé directeur de l’Institution Nationale des Sourds-Muets de Bordeaux. II y resta jusqu'au 5 février 1872, date à laquelle il fut appelé a la direction de l'Institution Nationale des Sourds-Muets de Paris. Le 6 aout 1880, il prit sa retraite et fut nommé directeur honoraire. Fait chevalier de la Légion d'honneur, le 14 aout 1865, il fut promu au grade d'officier, le 30 juillet 1878.



II a publié, dans le Bulletin de la Société centrale d'éducation et d'assistance, de nombreux articles sur l‘enseignement des sourds-muets. Enfin, il a écrit deux ouvrages: Les sourds-muets en France et en Allemagne, paru en 1876, et ami de M. Félix Martin, compte rendu de la séance d'inauguration de la statue de l'Abbé de l’Épée. (Notices biographiques. Documents divers, paru en 1879).



A une haute intelligence, M. Martin Echeverry unissait toutes les qualités du cœur et de l'esprit. D'une grande bonté, d'une extrême bienveillance, son entretien était plein de charme et de finesse. Sa carrière, si bien remplie, est digne d'être donnée à tous en exemple. II a laissé à l'Institution nationale des traces durables de son passage. Tous ceux qui ont eu l'honneur de le connaitre, ont gardé de lui le meilleur souvenir, et ont tenu à lui donner, le jour de ses obsèques, un dernier témoignage de respect, de reconnaissance et d'affection. 

Source François LEGENT, Oto-rhino-laryngologiste Université de Nantes:
[Martin Etcheverry qui avait rendu compte du congrès de Dresde en 1875 où l’oralisme pur avait été condamné. Il a été renvoyé de l’Institution Nationale des Sourds-Muets de Paris, peu avant le congrès de 1880 car il était considéré comme trop modéré.]





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